Je pars prendre l'avion cette nuit
Celui me menant à mon esprit
On espère perdre sa folie
Alors c'est l'évasion qu'on choisit
Des gens s'entassent et se bousculent
Ils veulent jouer aux Hercules
Mais ils deviennent de pauvres mules
Si on ne meurt pas avec le ridicule....
D'autres acceptent les derniers bancs
Leur bouche cousue d'un fil blanc
Ce qu'ils ont, on leur les prend
Mous, ils se positionnent au flanc.
Les pilotes se demandent où aller
Alors ils croient aux grands financiers
S'étant, à leur compagnie, fiancer
Ces pilotes ne peuvent s'en décoller
On se raconte des chimères
On espère compter les fées
Mais les souris géantes opèrent
Pour qu'on continue à illusionner
Les passagers espèrent partir
Pour ne plus au grand jamais revenir
Vers ce qui les fait viscéralement souffrir
Ils éprouvent la lassitude de se mentir
Je me croyais beaucoup mieux
Que ces gens tellement envieux
J'espérais ne pas penser comme eux
Et vouloir gâter mes impurs d'yeux
On souhaite se sortir de notre néant
Mais l'illusion nous rend non-voyants
On veut se croire les petits gagnants
De notre monde remplis de grands perdants
Les pilotes croient pouvoir nous diriger
Alors qu'ils se font triplement contrôler
Par l'argent, le faux-héroïsme et la notoriété
Ils pensent qu'ils deviendront des divinités
Finalement, je ne fais que me droguer
M'injecter dans cet avion pour tripper
Malgré tout, je ne pourrais me soigner
J'espère toujours Clochette venant sonner
Chers passagers, bienvenue à DisneyWorld....
Écrit en octobre 2007
Écrit en octobre 2007
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire