mercredi 9 juin 2010

Le Sud de ma vie

Un jour, j’ai enfin compris
Que je pourrais me refaire
Je ne terminais pas ma vie,
Je ne pouvais pas me taire

Je me relève tranquillement

Avec tout le poids sur le dos
Avec la légèreté du moment
Me réveillant avec mes maux

Trépasser pendant l’éternité

Survivre qu’un seul moment
Marcher droit sans piétiner
Sprinter sans essoufflement

La fin du monde commence

À reculer devant mes yeux
L’apocalypse fait pénitence
Et brûle sous tous les feux

Que s’ouvrent les cercueils

D’où sort mon être survivant
Je subirai encore des deuils
Mais je dois aller de l’avant. 

Écrit en hiver 2009 

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