Deux heures et ses poussières 
S’installant sur mes blessures 
J’essaie de ne pas mordre l’air 
 J’endure ce jour que je parjure 
Quand le déni abreuve l’ennui 
Que tombe la nuit me relevant 
Du quotidien de la monotonie 
 Je vis à en devenir un mourant 
N’as-tu pas oublié que la folie
 
Ne s’achète pas en bijouterie ? 
Réalises-tu le luxe de la raison? 
Qui fait payer cher la passion 
Tu m’as ruiné en espérances 
Pour enrichir les feux de pailles
Tu m’as laissé que de la racaille 
Ainsi soit le prix de ta délivrance 
Assiégé dans mon cerveau ivre
Je me clos dans ce bar miteux
Mes souvenirs devenus givre 
Me rendent gelé dans un creux 
Et je t’attends encore et encore…

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