mercredi 9 juin 2010

La femme au foyer

Tu es encore devant le foyer
En train de penser à eux 
Les cicatrices te font hurler
Mais pas autant que tes yeux

Ceux qui ont presque tout vu 
Ils ont parlé dans ton silence 
Que tu as gardé sans retenu
Depuis cette désespérance 

Tu n’as pas voulu cette fin
Mais elle venue malgré toi 
Cette fin qui te met un frein 
À ce qu’on prénomme la foi 

La faute ne te revient pas 
 Mais tu te donne des maux 
Tes nerfs se rongent à froid
Ta mémoire reste à chaud

Une soirée d’hiver à oublier
Au fond d’une fourgonnette 
Qui glisse et qui fait chavirer
Des vies que le destin jette 

Ton pauvre coeur se serre
En y pensant car finalement
Rendu à six pieds sous terre… 
Tu attends quand même tes enfants

Écrit le 9 novembre 2009

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